dimanche 26 novembre 2006

Boulevard de la falaise


Il y a des nuits qui font frémir. On marche au hasard, incapable de dormir et on découvre des lieux imaginaires ou putôt qui ne peuvent être qu'imaginaires car tout les rend faux ; lumière irréelle, senteurs improbables, décors inventés... On entend des bruits que l'on ne devrait pas entendre, on se retourne et on voit que la route s'arrête au milieu de nulle part. Alors on s'empresse de rebrousser chemin, talonné par son ombre dont on n'est pas bien sûr que ce soit la sienne. Et on plonge sous sa couette, armure de plume contre l'adversité...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

"La jeune fille sur la falaise
Aux yeux couleur de braise
Détient la clé qui nous mènera
Aux histoires d'amour d'autrefois
Joué dans la clandestinité
Par les amants du passé"

Anonyme a dit…

Je me souviens de la nuit ou l'on voit apparaitre des fantomes, car,tout, semble irreel sans lumière.

Hugues a dit…

Merci, amis rêveurs.

Anonyme a dit…

c'est joli ce que tu écris...j'y repense, à une époque tu travaillais sur l'écriture d'un livre? ça en est où? ça vaudrait le coup...

Hugues a dit…

Le livre est fini et il traîne au milieu de piles d'autres manuscrits chez plusieurs éditeurs. A propos, si quelqu'un connaît un éditeur intéressé par un bouquin fantastique (le genre, hein, pas forcément la qualité !)...

Anonyme a dit…

J'ai ressenti la meme chose dans une chapelle la nuit... brrrr