
Il y a des nuits qui font frémir. On marche au hasard, incapable de dormir et on découvre des lieux imaginaires ou putôt qui ne peuvent être qu'imaginaires car tout les rend faux ; lumière irréelle, senteurs improbables, décors inventés... On entend des bruits que l'on ne devrait pas entendre, on se retourne et on voit que la route s'arrête au milieu de nulle part. Alors on s'empresse de rebrousser chemin, talonné par son ombre dont on n'est pas bien sûr que ce soit la sienne. Et on plonge sous sa couette, armure de plume contre l'adversité...