Là-hauuuut sur la montagneeee

Ha, la quiétude d'un paysage montagnard. La beauté farouche d'un ruminant en train de ruminer, le museau emmoustaché d'herbes folles, les nuages poudreux qui pataugent dans des tourbières aux eaux calmes (zozo calmes ?). Oui, mais pour en arriver là, il faut batailler des heures durant et avaler du dénivelé à la pelle. Décidément, on n'a rien sans rien sur cet'pauv'planète...

Pause pipi

Beaucoup de filles se demandent pourquoi la plupart des garçons aiment à uriner en plein air. Et pourtant... il est tellement bon cet instant de communion avec la nature, ce moment où, front contre ciel, on s'amuse à dessiner dans l'herbe des cercles imaginaires, ces secondes où l'on rejoint l'animal que nous étions hier. C'est le sol qu'on ensemence, c'est la lune qui fait flaque, ce sont les fourmis qui protestent, c'est l'enfance qui nous revient. Dehors, oui, mais qu'on se le dise : "prière de ne pas uriner dans les escaliers" !

Laaaa musiiiqueeee

Le pingouin de la semaine est mélomane. Mais il n'est pas à la pointe du progrés. Son walkman (baladeur pour les puristes) date d'avant guerre (celle du Golfe) et est bien loin de l'I-pod nano (z'en font même en bois !!) que possède tout un chacun (comment ? vous n'en avez pas ? La honte ! bon... moi non plus...). Il arbore aussi un ridicule noeud-pap rose. Non, ne cherchez pas à vous acoquiner avec un pingouin mélomane, c'est un ringard !

Jeux cosmiques

Les concepteurs du Viagra ont sûrement dû faire appel à un panel représentatif et engager plein d'éminents spécialistes avant de se décider pour la couleur bleu. Pourtant, ils n'avaient qu'à regarder ce délirant court-métrage d'Alex Leveugle...

Ca farte ?

Les chevaux surfeurs, ça existe ! On les reconnait à leur crinière blond décoloré qui tombe un peu n'importe comment. Les vagues, ils ne les prennent pas, ils les broutent et ils galopent sur l'écume, naseaux au vent. Ca a quand même plus de gueule que de se mettre debout sur une planche à savon !!

Il était une fois...

Il est des instants magiques où le merveilleux s'insère dans la réalité le temps d'un souffle. Soudain, surgit une corrélation de lumière, d'ombre, de vie, une jupe qui vole, des cheveux qui cherchent à accrocher les branchages, des branchages qui se mettent sur leur trente-et-un pour se faire cadre ouvragé. Alors, ce sont des siècles de contes qui reviennent en surface, des elfes qui surgissent avec leurs yeux brillants, des chateaux fabuleux, des petits cochons et des dragons radoteurs. Un obturateur éternue, une photo s'immortalise et la magie s'installe à jamais dans les prunelles...

Punkgouin

Le pingouin de la semaine est un rebel. Il perpétue une tradition de plus en plus rare ; celle des cheveux verts. Il n'y a pas si longtemps des hordes de jeunes gens se baladaient le blouson cloué à la peau, la Dock Martins vissée à la cheville. Ils allaient par les rues, chantant des homélies sans dieu, à la gloire d'une Trinité peu sainte : sex, drug and rock'n roll. Et puis, ils ont lentement disparu pour n'exister à présent que dans quelques individus égarés plus ou moins récupérés et dans l'âme d'un pingouin. Ils ont déserté l'avenir. No futur, ma bonne dame...

Indigen

Ceux qui ont aimé l'Age de Glace trouveront certainement dans ce court-métrage matière à prolonger leur plaisir. Mais celui-ci est un tantinet plus gore. Ho, très légèrement. Comme si un film d'animation tout public était tombé dans les mains de charcutiers déficients mentaux. Celui-là a été réalisé par plusieurs étudiants de Supinfocom...

Beach tennis

Pour tous ceux qui ne sont pas allés voir dans les liens et qui se demandent à quoi ressemble le beach tennis et bien voilà, ça ressemble à peu près à ça... Non décidément, les vacances ça fout la trouille.

Vive la rentrée !

Qu'on se le dise, je suis à peu près revenu de vacances. Et c'est loin d'être toujours de tout repos, les vacances. Comme en témoigne cette photo, on peut trouver des aménagements urbains parfois saugrenus. Je ne sais pas ce que sont devenus les autocars garés à cet emplacement mais quelque part ça fait réfléchir. J'ai la sensation qu'ils ont été alpagués par les branches d'un platane ou aspirés par une flaque de goudron goulue. Je suis sûr que c'est ce qu'on appelle un piège à touristes. Ha ça oui, les vacances, ça fout la trouille. Vive la rentrée !