Le pingouin de la semaine n'a pas bonne mine. Trop de PCB dans le poisson sans doute. Il serait peut-être temps d'envisager pour lui une très légère cure de rajeunissement...
Du sang qui gicle, de la comédie, des revolvers, du Pulp Fiction, des "pan", des gnons, du sang qui regicle... et même des fantômes. Bref, un court absurde à souhait de G. François.
Tulipes, myosotis et pensées... Nous maîtrisons l'art de la décoration florale et des savants mélanges. Les fleurs ont-elles une âme, des sentiments ? Le myosotis pense-t-il à la tulipe ? Un champ fleuri a-t-il conscience de sa propre existence ? Ou est-ce que le myosotis s'en fout et que la seule chose qui l'intéresse, c'est que la grande tulipe ne vienne pas marcher sur ses racines ?
Je me souviens d'un dessin animé visionné à l'école sur le parcours et la vie d'une goutte d'eau. Je serais curieux de voir un film similaire maintenant ; comment une goutte d'eau slalome entre les polluants... A ce propos, il parait que l'eau de pluie est moins polluée qu'on le croit. N'hésitez donc pas à courir la bouche ouverte en cas d'averse !
Un plan séquence malin le temps d'un coup de foudre (ou plutôt de grenade) sur le quai d'un RER. Quand on bascule dans un univers décalé, tout est possible... Un court de J-B. Saurel.
N'est-elle pas triste la vie du photographe solitaire égaré en bordure de périphérique, engendarmé entre deux poteaux, enasphalté jusqu'aux chevilles, pollué jusqu'aux orteils, emporté par des wagons de voitures indifférentes ? Tout ça pour capter un malheureux rayon de soleil comme donné en aumône. Courage ami de l'image, un jour toi aussi tu l'auras ton coin de sable !
Maintenant ils font des savons en forme de bonbons. Où s'arrêteront-ils ? A quand les crayons carambar, le papier toilette frangipane et les suppositoires en forme de sucettes ?